La 17e édition du rapport publié le 24 octobre par 2019 par la Banque mondiale, concernant 190 économies. Ce Doing Business 2020 fait du Cameroun le leader de la CEMAC en matière de facilités des affaires.
Ce rapport
de la Banque mondiale renseigne que 115 pays ont mis en œuvre des
réformes pour améliorer le climat des affaires. Parmi eux, il y a le
Cameroun. Il perd certes une place par rapport à l’édition précédente.
Il occupe ainsi la 167e position, devant le Bangladesh et derrière le
Burundi. En effet, le pays a obtenu une note de 46,1 sur 100 points
possibles. Sur le principe, la Banque mondiale note que l’État camerounais a amélioré un seul indicateur sur 10. Il s’agit de l’accès aux informations sur le crédit.
En zone CEMAC…
Le Cameroun surclasse le Gabon (169e avec une note de 45 sur 100), la
Guinée Équatoriale (178e avec une note de 41,1 sur 100), le Congo (180e
avec une note 39,5 sur 100), le Tchad (182e avec une note sur 36,9 sur
100), la Centrafrique (184e avec une note de 35,6 sur 100).
En rappel, le pays doit sa position de leader pour avoir établi un
cadre favorable à l’octroi de licences et au fonctionnement des bureaux de crédit, par l’intermédiaire de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Source: Banque mondiale, Doing Business 2020 |
Les critères du Doing Business 2020
Doing Business prend en compte plusieurs dimensions. Elles ont un impact sur les entreprises nationales. Il s’agit :
– des indicateurs quantitatifs sur la réglementation de la création d’entreprise,
– des permis de construire,
– de l’accès à l’électricité, l’enregistrement des propriétés,
– de l’obtention d’un crédit, la protection des investisseurs minoritaires,
– du paiement de taxes, le commerce transfrontalier,
– du respect des contrats et du règlement des cas d’insolvabilité.
– des indicateurs quantitatifs sur la réglementation de la création d’entreprise,
– des permis de construire,
– de l’accès à l’électricité, l’enregistrement des propriétés,
– de l’obtention d’un crédit, la protection des investisseurs minoritaires,
– du paiement de taxes, le commerce transfrontalier,
– du respect des contrats et du règlement des cas d’insolvabilité.
Par ailleurs, Doing Business 2020 mesure aussi les facteurs liés à
l’emploi. Il repose également les contrats avec le gouvernement dans le
cadre des marchés publics.
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