Les pluies torrentielles ont provoqué d’importantes
inondations dans les localités de Kai-Kai, Maga et Zina depuis le 1er
octobre 2019.
Des centaines de sans-abris, des habitations englouties ou écroulées,
des champs de céréales et des bétails emportés. Voilà, le bilan
provisoire des inondations qui ravagent depuis une semaine la localité
de Zina.
On signale également des dommages importants sur les voies de
communication. A certains endroits, les routes sont bloquées. Ce qui
paralyse les marchés et donc les ravitaillements des populations. Les
déplacements ne s’y font désormais qu’à l’aide de pirogues.
Pour le moment, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Même si les habitants de la localité ont dû quitter les lieux afin de se réfugier dans les montagnes.
Pour le moment, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Même si les habitants de la localité ont dû quitter les lieux afin de se réfugier dans les montagnes.
Débordement
Selon les autorités administratives de cet arrondissement, il s’agit d’une catastrophe qui a en effet après les pluies qui ne cessent de tomber depuis le 1er octobre 2019 suivi du débordement de la rivière Logone, les conséquences ne font que se multiplier.
Elite de cette région, Kalkaba Malboum, président du Comité National
Olympique crie à l’aide. « Je lance ici un appel pressant aux pouvoirs
publics et à toutes les personnes de bonne volonté de voler au secours
des sinistrés de Zina, Maga et Kai-Kai pour l’ampleur des dégâts et les
conséquences sur les générations futures » peut-on lire sur les réseaux
sociaux.
En 2017 et en 2018 déjà, la région de l’Extrême-Nord a eu à connaitre
de fortes inondations. Celles-ci avaient alors engloutis plus de 700
domiciles à Maroua.
Même si aucune mesure d’urgence n’a encore été annoncée, on apprend que les autorités administratives de l’Extrême-Nord et les membres de plusieurs Organisations non gouvernementales y ont tenu ce week-end, des réunions de crise.
Même si aucune mesure d’urgence n’a encore été annoncée, on apprend que les autorités administratives de l’Extrême-Nord et les membres de plusieurs Organisations non gouvernementales y ont tenu ce week-end, des réunions de crise.
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